Compte-rendu de "Ouvrez le rideau" à Quiévy

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La vie d’un comédien n’est pas un long fleuve tranquille… et c’est tant mieux. Faire du théâtre implique à la fois de travailler, de faire face aux aléas et de contenter les spectateurs venus pour la plupart oublier leur quotidien le temps d’une représentation.

Mais certains jours, les aléas sont plus difficiles à gérer que d’autres. Ainsi la chaleur et le poids des accessoires s’accommodèrent à fatiguer les organismes de chacun. Par ailleurs, le Paris-Roubaix sublimé d’un enivrant parfum d’été, invitait les habitants à sortir de chez eux pour assister à un tout autre type de spectacle.

C’est en présence d’une soixantaine de spectateurs que nous avons débuté la pièce.

Très vite, l’inquiétude est montée en coulisse, car nous n’avions pas les réactions attendues de la part de l’assistance et nous pensions de fait que la pièce n’était pas à leur goût. Nous attendions des esclaffements  plus soutenus notamment sur les textes « Le théâtre est dans la zone de tir » et « Finie la comédie ».

A contrario c’est vers la fin du spectacle que certains textes ont emporté avec eux une cargaison de rires, tel que « Le souffleur » et « Au théât’ », ce dernier ayant eu un franc succès.

Ainsi la tension est redescendue et nous avons arboré des sourires plus détendus au moment du salut final. D’autant que les applaudissements du public nous firent comprendre qu’ils avaient apprécié la représentation à sa juste valeur.

Pour être tout à fait honnête, nous avons fait une bonne représentation… mais sans être excellents. Il a manqué un je-ne-sais-quoi pour que la représentation soit exempte de tout défaut. Mais le principal est que le public ait prit autant de plaisir à assister au spectacle que nous à le jouer.

L’excellence est venue des régisseurs qui ont fait un sans-faute, d’autant plus qu’ils ne manquaient pas de boulot. Toute la mécanique s’est enchaînée avec fluidité et brio, nos deux compères ont été parfaits !

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Après l’effort, le réconfort. Nous avons trouvé ce dernier dans la convivialité et l’investissement de nos hôtes Esquévins.  En effet, ils nous ont confectionné des tartes toutes plus appétissantes les unes que les autres et ont partagé avec nous le pot de l’amitié. Il est toujours plaisant de jouer dans ces conditions pour une commune qui fait maintenant figure d’habituée.

Une fois revenus sur Cambrai, nous aurions voulu manger tous ensemble, mais certains membres – trop fatigués pour pouvoir prolonger la journée – sont retournés se reposer chez eux. Cela n’a pas empêché les membres restants de s’offrir un moment de détente autour d’un bon repas.